Un début de réponse, avec ce petit reportage, qui commence à dater un peu, mais qui est encore d'actualité.
Pourquoi les femmes n'assument-elles toujours pas leurs plaisirs solitaires?
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Un début de réponse, avec ce petit reportage, qui commence à dater un peu, mais qui est encore d'actualité.
Pourquoi les femmes n'assument-elles toujours pas leurs plaisirs solitaires?
Prélude.
Découvert en 1950 par Ernst Gräfenberg, le Point G représente une zone érogène de grande sensibilité. Stimulé, il permettrait d'obtenir excitation sexuelle et plaisir intense, mais réagirait également par un gonflement.
Révélations sur le point G.
Son existence n'a jamais été démontrée, tout simplement parce qu'on en a pas trouvé trace, ni par dissection anatomique, ni par RMN (imagerie par résonnance magnétique). Cette absence de preuves flagrantes donne lieu à bien des polémiques, alors que 50 à 70% des femmes confirment avoir une zone de sensibilité particulière.
Tout débute en 1950, par l'article de Ernst Gräfenberg rapportant les propos de ces patientes autour d'une zone particulièrement agréable, située dans la partie antérieure vaginale basse, le long du trajet de l'urètre. C'est une région qui, lorsqu'elle est stimulée, provoque des orgasmes jugés plus importants, profonds et lancinants. C'est seulement à la fin des années 80 que Beverley Whipple nomme cette région le Point G, en l'honneur de son découvreur.
On s'aperçoit que le clitoris est un organe assez mobile, car sous l'influence de contractions périnéales, ses différentes parties se mobilisent. Pendant l'échographie d'un coït, on s'aperçoit que lors d'un rapport sexuel, le clitoris est étiré, comprimé, ascensionné, de façon répétitive, par la verge en érection. Sous l'influence de ces simples va-et-vient, il augmente de volume. On peut aussi constater que c'est à travers la partie antérieure vaginale basse que la double arche du clitoris est stimulé. Ce qui met fin à la différenciation des femmes vaginales et clitoridiennes, puisque dans les deux cas, le clitoris est donc en jeu, mais de façon différente.
Le Point G n'existe sans doute pas en tant que structure. C'est donc le point de contact entre le vagin et la racine interne du clitoris; c'est la zone d'adossement en quelque sorte. Cette zone est sans doute une fonction du CUV (complexe clitoro/urethro/vaginal). Le CUV désigne l'ensemble des organes impliqués dans l'activité sexuelle féminine.
En France, aucune faculté n'étudie scientifiquement la fonction du clitoris féminin car le clitoris ne sert qu'à l'orgasme et au plaisir. D'où un désintérêt pour la médecine sexuelle féminine, teinté également de tabou ou de peur. La première définition du clitoris remonte seulement à 1998.
Le Point G.
Le Point G, ou point de Gräfenberg, est une zone située dans la paroi antérieure du vagin à 4-5 cm de la vulve. Cette zone, grande comme une pièce de 2 euros, a la capacité de réagir, en se gonflant, quand elle est stimulée avec un doigt, ou avec le pénis; en particulier, si l'homme est derrière la femme, lors du coït.
Chez certaines femmes, elle est en lien avec une éjaculation, qui se produit lors de l'orgasme. La stimulation de cette zone peut provoquer des sensations intenses, et favoriser la montée de l'excitation sexuelle.
La zone est plus ou moins individualisée selon les femmes. Pour certaines, c'est la paroi antérieure, dans son ensemble, qui est sensible. Pour une minorité, il semblerait que la paroi postérieure du vagin soit également réceptive aux stimulations.
Le Point G existe-t-il vraiment?
D'après un sondage, 65% des personnes interrogées affirment ne pas avoir trouvé leur Point G, ou celui de leur partenaire.
Gräfenberg découvre que le liquide évacué par l'urètre, lors de l'orgasme, n'est pas de l'urine. Malgré tout, pendant longtemps, des femmes furent opérées, aux USA, pour incontinence urinaire, du fait de ces fuites lors de l'orgasme!
A cette époque, et jusque dans les années quatre-vingt, l'insensibilité érotique du vagin reste la croyance la plus répandue. Seul le clitoris serait responsable du plaisir! Les premières grandes études, sur la sexualité humaine, étaient arrivés à cette conclusion; et la publication des travaux de Gräfenberg tombe dans l'oubli. Il faudra attendre que plusieurs chercheurs s'intéressent à la sensibilité érotique vaginale, pour que ses recherches soient ressorties des tiroirs. Perry, Whipple, et leurs collaborateurs, retrouvent chez de nombreuses femmes le phénomène décrit par le Docteur Gräfenberg. Ils donneront alors ce nom plein de mystère, à cette fameuse zone.
Une enquête, publiée en 1990, explorait la relation entre l'éjaculation féminine, la perception du
Point G, et l'excitation sexuelle. Les auteurs avaient choisi d'intérroger des femmes professionnelles de la santé; leurs connaissances anatomiques étant, du fait de leurs
études, meilleures. Sur les 1289 questionnaires exploités, alors que 2350 furent envoyés, 66% répondaient sentir une zone sensitive particulière, dans leur vagin, qui si
elle était stimulée, leur procurait des sensations de plaisir. Dans cette étude, les femmes déclarant sentir leur Point G admettaient, plus souvent que les autres, avoir une
éjaculation, et également étaient plus souvent satisfaites de leur sexualité. Une autre étude sur le Point G a montré que sa stimulation entraîne une augmentation du seuil
de perception de la douleur. Les auteurs de cette étude pensent que le Point G, de part son effet analgésique, est important, lors de l'accouchement.
A la recherche du Point G.
Avant toute chose, un peu d'anatomie. Le Point G se situe sur la face antérieure du vagin, entre 3 et 8 cms à l'intérieur, le long de l'urètre, au niveau où celui-ci rejoint la vessie. A mi-chemin entre l'os pubien et le col de l'utérus, il a la forme d'une petite boule palpable, de moins d'un centimètre, qui augmente de taille, lors d'une stimulation. Sans influence sur la qualité des sensations, la grosseur de cette zone varie considérablement d'une femme à l'autre. Pour certaines, l'ensemble de la paroi antérieure serait sensible.
Si vous êtes seule, vous pouvez adopter la position accroupie, assise au bord d'une chaise, voire même allongée sur le ventre. Une fois introduit votre index, ou votre majeur, poussez vers le haut, et tâtonnez, à la recherche du fameux Point G. Sa localisation peut se traduire par une envie d'uriner, qui ne durera que quelques secondes, avant d'être remplacée par une sensation d'intense plaisir.
Mais la recherche peut être beaucoup plus stimulante, si vous partez à deux. Dans ce cas, vous pouvez vous coucher sur le ventre, ou à quatre pattes, en relevant le bassin. Placé derrière vous, votre partenaire, suivant vos conseils, pourra explorer votre intimité, le ou les doigts pointés vers le sol.
Vous pouvez également opter pour une stimulation du Point G lors d'un
rapport sexuel. Sachez alors que certaines positions sont plus favorables que d'autres. Les zones sensibles, à l'avant du vagin, sont plus sollicitées si l'homme est derrière la femme, ou si
cette dernière le chevauche. Voici quelques autres variations.
- la position amoureuse d'Andromaque
- les petites cuillères
- la levrette
- l'union du lotus
- le lotus renversé
- le cheval renversé
- prendre ses jambes à son cou
Les hommes ont-ils un Point G?
Existe-t-il, chez l'homme, un point clef, dont la stimulation mènerait à l'orgasme, à coup sûr? Peut-être! Selon le Docteur Leleu, une femme avisée repèrera et stimulera, chez son partenaire, une petite zone d'excitation, qu'il a baptisé "point d'érection B", située sur le périné, entre le scrotum et l'anus. Une pression douce et ferme apportera beaucoup de plaisir, pouvant accentuer l'érection, et même, pour un point correctement titillé, mener à l'éjaculation. De B à G, n'y a-t-il qu'un tout petit pas, dans l'alphabet du sexe? Peut-être, car si la stimulation reste superficielle, elle semble correspondre à un endroit essentiel du plaisir: la prostate.
En effet, la prostate, cette petite glande, de la forme et de la taille d'une châtaigne, située sous la vessie, et traversée par l'urètre, participe non seulement à la fabrication du sperme, mais aussi au plaisir et à l'éjaculation. Lors de l'éjaculation, après le remplissage des canaux éjaculateurs, c'est la prostate qui se contracte, et les sécrétions prostatiques se mêlent alors au liquide séminal. Puis, la contraction des muscles bulbo-caverneux expulse le sperme de manière saccadée, vers l'urètre pénien. Ces saccades musculaires participent grandement à la sensation de plaisir.
Certains hommes donc, apprécieront que leur compagne stimule, par voie interne, cette région hautement stratégique, dont l'origine tissulaire est, curieusement, la même que celle du fameux Point G féminin! Pour cela, la seule solution, pour madame, est d'introduire un doigt, dans l'anus de son partenaire, pour aller repérer, toucher, et masser la glande, et ses contours, située à quelques centimètres à l'intérieur du canal anal. Il faudra beaucoup de doigté et de délicatesse, ainsi qu'une bonne lubrification, pour que la stimulation soit plaisante, et ne s'apparente pas à ce que bon nombre de messieurs redoutent, par dessus tout: le toucher rectal, pour l'examen de la prostate.
Pendant l'acte, les pupilles se dilatent, les artères se contractent, la température augmente, le coeur s'emballe, la pression artérielle crève le plafond, la respiration s'accélère et devient haletante, le cerveau envoie des impulsions électriques dans tous les sens et des sécrétions jaillisent de toutes les glandes, et les muscles se tendent et se crispent comme si on soulevait 3 fois le poids de notre corps.
C'est violent, brutal, et ce n'est pas joli!
Et si Dieu ne s'était pas arrangé pour que l'on en redemande, cela ferait bien longtemps que l'on aurait cessé de se reproduire.
Les hommes ont la chance de n'avoir qu'un seul orgasme, tandis que les femmes peuvent jouir pendant 1 heure!
Bonjour à toutes et à tous!
Je m'appelle Yannick, j'ai 38 ans, j'habite dans les environs de Toulouse, et je démarre un nouveau blog, dans le domaine du plaisir féminin. Evidemment l'homme y aura aussi sa place, ne soyons pas sexiste.
Si ce blog se concentrera surtout sur le plaisir de la femme, c'est uniquement parce que celui-ci a été tabou pendant de nombreux siècle, et que le temps est venu de montrer que le sexe féminin doit lui aussi connaître l'orgasme.
D'après des études anonymes, il s'avère que seulement 30% des femmes atteignent finalement l'orgasme avec leur partenaire. Un bien petit pourcentage, de nos jours, qui remonte à 80% lorsque celles-ci se donnent du plaisir en solitaire. Qui mieux que la femme peut connaitre les points névralgiques pour lui procurer d'intenses plaisirs.
Ce blog comportera des articles sur différents sujets, des débats, des enquêtes, des images, des vidéos, et me permettra, avec le temps, de créer une association ou micro-société à l'attention de la reconnaissance du plaisir chez la femme.
Je cherche également des bénévoles, dans un premier temps, pour m'aider à traduire certaines vidéos que je souhaite sous-titrer en français, participer à des enquêtes, mais aussi pour m'aider à tourner des reportages et des vidéos, essentiellement dans les environs de Toulouse.
J'aimerais bien sûr aussi que les femmes participent à ce blog, pour que les hommes puissent mieux comprendre leurs désirs, leurs fantasmes, leurs envies, leurs attentes, et qu'elles donnent quelques moyens au sexe masculin de leur procurer le Plaisir qui leur manque tant, pour qu'elles s'abandonnent corps et âmes à la jouissance ultime.
Je ne suis pas contre, non plus, une aide précieuse de la part de spécialistes, médicaux ou non, pour mieux cerner le fonctionnement complexe du corps féminin.
Quand je parle de Plaisir, je fais référence au plaisir solitaire, au plaisir hétérosexuel, mais également au plaisir lesbien. Peut-être même lors d'une visite chez le gynécologue!
Voici quelques vidéos, pour vous montrer ce que le Plaisir d'une femme représente pour moi.
En solitaire.
Avec un homme.
Avec une fille.
Avec une femme mature.
Lors d'un massage.
Lors d'un examen gynécologique.
En fontaine.
Voilà! J'espère que le message est clair. Le plaisir de la femme est une priorité pour moi.
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